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La section féminine du Toulouse Football Club a brillé au début des années 2000, remportant successivement quatre championnats de France et un Challenge de France féminin, équivalent féminin de la Coupe de France, en 2002. La meilleure performance en Coupe d’Europe reste une demi-finale perdue face au FFC Francfort en 2002, futur vainqueur de l’épreuve. Cette affirmation est exacte, mais le premier de ces deux trophées a été remporté par l’ancien Toulouse Football Club, dissout en 1967. Il n’entre pas dans le palmarès du nouveau Toulouse Football Club, créé en 1970. Le club, à travers son logo et sa communication, mais aussi la Fédération française de football, entretiennent cette confusion, cette dernière ayant récemment offert au club une réplique du trophée de 1957, ce dernier ayant été perdu. Le nouveau président Y. De Lagarcie se débat comme il peut, et engage le rugueux défenseur Hughes Buffat (passé par la D1 avec Monaco), l’attaquant Bernard Garcia (ex Red Star) arrivent de l’AS Béziers, et l’attaquant algérien de 25 ans Bennani. De l’équipe précédente, le nouvel entraineur conserve le latéral gauche Hervé Desrousseaux, le stoppeur Hughes Buffat, l’ailier droit et désormais capitaine Bernard Garcia et le fantasque attaquant gauche Jean-Claude Louis.
Marc Weller, ballotté la saison précédente, est confirmé titulaire dans les buts. De nouveaux joueurs font leur apparition comme Noël Sinibaldi, mais très vite, les résultats sont plus que moyens ; M. Bardou est alors rappelé à la présidence. Dix joueurs majeurs quittent alors le club. La seconde partie de saison va voir Toulouse reprendre sa place de leader, notamment grâce à une série de dix matchs sans défaite (7 victoires, 3 nuls), série une nouvelle fois stoppée par une défaite face à Caen à l’extérieur. Il place Enée, joueur au T.F.C. L’avant-centre Fernand Planquès signe à Toulouse pour la somme importante pour l’époque de 65 000 F. Avec ses coéquipiers, il mène le T.F.C. Il souhaite engager Bernard Casoni mais l’AS Cannes refuse ; il embauche alors l’autre défenseur central cannois, Claude Deplanche, ainsi qu’un joueur du Toulouse-Fontaines voisin, à l’époque inconnu, Jean-Philippe Durand. Bernard Garrigues, soutenu par la municipalité, accède à la présidence en octobre. Après quatre saisons pleines, Pierre Cahuzac n’est pas reconduit par l’omniprésent président Visentin, mais reste à la disposition du club. La municipalité s’implique alors financièrement sous l’impulsion de Robert Gely, missionné par le maire Pierre Baudis attaqué politiquement.
Toujours sous l’impulsion de Daniel Jeandupeux puis celle de Jacques Santini, les résultats suivent et progressent : 11e en 1984-1985, et 4e en 1985-1986, place qualificative pour la Coupe UEFA. Au cours des deux saisons suivantes, le Toulouse FC recrute plusieurs joueurs confirmés au plus haut niveau (dont le champion du monde argentin 1978 Alberto Tarantini, l’international de l’AS Monaco Didier Christophe, l’avant-centre du stade rennais Yannick Stopyra, puis le meilleur joueur d’Argentine 1984-1985 Alberto Márcico ou encore le grand espoir de Montpellier Gérald Passi) pour asseoir sa place en Division 1 puis viser une place en Coupe d’Europe. La fin de la saison 2009-2010 est sans relief, malgré une demi-finale de coupe de la Ligue (défaite contre Marseille au Stadium, 1-2 après prolongations) et le club termine à la 14e place. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le Red Star, 3e du groupe B, plie bagage et l’UST est repêché aux dépens de Poissy. La Fédération invite l’UST à participer à la saison 1970-1971 du championnat National (D2). C’est néanmoins un échec, l’UST terminant 6e de son groupe. La suite est chaotique, et même s’il y a une légère amélioration, l’UST, 16e du groupe A, maillot toulouse fc est relégué.
Reversé en Coupe de l’UEFA, le TFC élimine très difficilement le FK CSKA Sofia (0-0 au Stadium, puis 1-1 à Sofia avec un but inespéré à la 96e minute du match retour) et se retrouve dans un groupe de qualification composé du Bayer Leverkusen, du FC Zurich, du Sparta Prague et du Spartak Moscou. Lors de la prolongation, les Toulousains, survoltés, inscrivent deux nouveaux buts, et, malgré le retour des Sedanais, obtiennent leur qualification pour les demi-finales. Sa première décision est de limoger Marcos qu’il remplace par Just Fontaine, de retour du PSG et à qui il donne tous les pouvoirs sportifs. L’actionnaire principal du club est RedBird Capital Partners, qui a racheté 85 % des parts du club en juillet 2020. Olivier Sadran détient les 15 % restantes, de ce fait il reste membre du conseil d’administration. Bien qu’il porte le même nom que l’actuel club principal de la ville, le Toulouse FC, les deux clubs n’ont aucun lien. Elles organisent des déplacements aussi bien au Stadium qu’à l’extérieur. Avec une équipe largement remaniée à la suite du départ de cadres comme Vakoun Bayo, Deiver Machado, Manu Koné ou encore Amine Adli, l’équipe se tourne désormais vers l’arrivée de nouveaux talents venus de l’étranger comme Ado Onaiwu, Rasmus Nicolaisen, Denis Genreau ou bien Mikkel Desler tout en s’appuyant sur certains joueurs de l’année dernière : Brecht Dejaegere, Stijn Spierings ou Branco van den Boomen.